... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?
Déposé le 19/12/2013 à 13h25
André du BUS Sénateur
Extrait de l'intervention au Sénat ce 12 décembre:
(......
Lire « Qui cette loi libèrera-t-elle ? »
Déposé le 10/12/2013 à 21h00
Anne SCHAUB-THOMAS Psychothérapeute
Je m'interroge quant au fait que des jeunes de 12-17 ans auraient potentiellement la maturité de discernement et seraient en état de conscience suffisant pour décider de façon éclairée de se laisser euthanasier en cas de maladie incurable.
Même à l'âge présumé dit adulte, un jeune n'a pas fini de se construire. Un jeune ayant tout juste atteint l'âge adulte, se montre encore dépendant – à juste titre – de l'avis des adultes plus âgés que lui. Son autonomie de pensée se fortifie tout en restant relative. Elle se révèle encore dans une dépendance avec la génération qui le précède. Le jeune de 18ans, et au-delà, reste influençable et dans la plupart des cas appréciera volontiers de s'appuyer sur « plus grand que lui » dans les décisions importantes de sa vie. Il a encore besoin d'être guidé, cadré, conseillé. Que dire alors de la maturité de discernement d'un mineur d'âge ?...
Lire « Le droit à l'euthanasie devrait-il s'étendre aux moins de 18 ans ? »
Déposé le 06/12/2013 à 17h03
Alexandre, le papa de TRISTAN Papa
Après avoir entendu le témoignage de Marijke en faveur de l'élargissement aux mineurs de la loi sur l'euthanasie, Alexandre et Véronique ont souhaité réagir. Dans le reportage, diffusé mercredi 27 novembre sur RTL-TVI, soit le jour où l'extension de la loi a été votée en Commission de Justice du Sénat, Marijke explique que son fils Benjamin est décédé à l'âge de 7 ans d'un cancer du foie. Elle aurait souhaité que son fils puisse, à l'époque, bénéficier de cette loi.
Alexandre et Véronique ont aussi perdu leur enfant. Atteint d'une tumeur au cerveau, Tristan est décédé à l'âge de 8 ans. "Quand Marijke dit qu'elle ne veut pas laisser son fils souffrir, je la comprends évidemment. Mais je n'ai pas vécu notre histoire de la même manière. J'ai vu mon fils décroître d'année en année. Il est devenu aveugle. Mais il était très vivant. Nous avons eu le sentiment que Tristan voulait vivre, jusqu'à son dernier souffle. Jamais je n'aurais pu lui demander s'il souhaitait mourir", nous a-t-il expliqué par téléphone...
Lire « Alexandre a perdu son fils, Tristan, atteint d'une tumeur cérébrale »
Déposé le 26/11/2013 à 13h50
Michel FRIPPIAT Neuropsychiatre, Dinant
Dans le projet de loi, la notion de discernement de l'enfant est aussi confuse que celle de la simple mise au courant ou...l'accord (minimal) des parents, sans parler de l'absence de limite d'âge !
La triangulation de l'équipe soignante, des parents et de l'enfant n'est-elle pas suffisante pour orienter vers d'éventuels soins palliatifs ?Faut-il légiférer et y a-t-il urgence ?Une loi "Léonetti" adaptée ne serait-elle pas amplement suffisante ...
Lire « Confusion dans les amendements proposés »
Déposé le 25/11/2013 à 18h24
Marie-Laure BRUNIER Employée
Les Ecolos sont logiques dans leur position lorsqu'ils disent « Pas besoin de l'accord des parents pour l'euthanasie de leur enfant ».
En effet, si l'on accorde l'euthanasie à un mineur, c'est reconnaître quelque part qu'il est « adulte » et assez mature pour se débrouiller tout seul dans sa décision...
Lire « Les écolos ont raison...: les parents ne doivent pas avoir droit au chapitre »
Déposé le 12/11/2013 à 18h30
Isabelle BISTER Manager
Il y a quelque temps, mon médecin de famille me demanda, en parlant d'un parent très cher qui est âgé et à qui les médecins viennent de diagnostiquer une maladie dégénérative de vieillesse: "Savez-vous pourquoi X est encore en vie?"
Devant ma surprise et ma réponse négative, il me dit: "Il est encore en vie pour vous donner l'occasion de l'aimer encore plus, et de le lui montrer, pendant cette période dure mais importante dans sa vie...
Lire « "Savez-vous pourquoi il est encore en vie ?" me demande le médecin »
Déposé le 05/11/2013 à 16h18
Sash LEWIS Retraitée
Je suis anglaise. J'habite en Belgique depuis novembre 1980. Je suis retraitée, propriétaire d'un petit studio à Bruxelles; sauf cataclysme majeur, je terminerai ma vie dans ce pays. Depuis mon adolescence, je suis absolument opposée à l'euthanasie. J'ai beaucoup étudié l'histoire de l'euthanasie pratiquée par les Nazis. Je m'y suis intéressée parce que j'ai été dépressive presque toute ma vie, et chacun sait (ou devrait savoir) que les Nazis ont tué des dépressifs avec les autres 'bouches inutiles'. Même un enfant né avec un bec de lièvre était à risque. Après la fin de la première période d'euthanasie dans le Reich, le personnel des institutions concernés ont travaillé tout un temps sur le front Est, avant d 'être transférés dans les camps d'extermination pur et simple (Belzec, Sobibór, Treblinka); on pense qu'ils y ont tué des soldats gravement blessés, mais on ne sait pas définitivement. Les vieux d'Allemagne craignaient pour leurs vies. Le plus choquant dans toute cette triste histoire, c'est l'attitude de tant de membres de la profession médicale, médecins et infirmiers, qui croyaient vraiment que ce qu'ils faisait était justifié pour le bien du malade ou celle de la collectivité...
Lire « Comment me protéger contre l'euthanasie ? »