... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?
Déposé le 08/05/2013 à 12h38
Opinions citoyennes 01 Diverses
Bernadette Pivetta, retraitée, Florennes
Qu'allons-nous faire de toutes les personnes âgées qui disent parfois je voudrais mourir mais ne souhaite pas l'euthanasie? Et toutes les personnes qui sont mal dans leur peau à un moment ou l'autre de leur vie. Il faut réfléchir à une aide et à un accompagnement dans les moments difficiles. Il y a tellement de moyens pour diminuer la souffrance. Puisse nos dirigeants réfléchir à tous ces problèmes en pensant à leur propre vieillesse...
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Déposé le 30/04/2013 à 18h05
Viviane le POLAIN Une maman
Une maman de Tournai nous envoie ce témoignage sur YOU TUBE
Avec toi, Laurent, accueillir la Vie ...
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Déposé le 30/04/2013 à 16h02
Alexandre PERSU Prof., Chargé de cours UCL, Chef de Clinique St L
La dépénalisation de l'euthanasie a été largement justifiée par le respect de l'autonomie intégrale du sujet, supposée s'étendre au droit de mettre fin à une vie devenue un fardeau insupportable. Dans cette optique, le médecin est le garant de cette autonomie, et devient l'exécutant de cette volonté. Il est incité à violer le serment d'Hippocrate « par humanité » et à administrer une mort sans douleur, sinon sans souffrance à celui qui la réclame.
L'extension de ce qui devait être l'« exception d'euthanasie » aux patients atteints de démence, aux Enfants mineurs ou aux grands prématurés, c'est-à-dire à des personnes ne jouissant pas encore ou plus de leur pleine autonomie met gravement à mal cette justification...
Lire « Une transgression en entraîne une autre. »
Déposé le 30/04/2013 à 16h00
Olivier de SAUVAGE Etudiant
Cette phrase tirée de la proposition n° 5-1610/1 (pg2), fait surgir en moi beaucoup de questions. Et je me dis, en lisant cela, qu'aussi bien pour les parents que pour l'Enfant, ce choix doit être très douloureux.
En considérant la chose du point de vue de l'Enfant, je me dis même que ce choix fait par ses propres parents, doit être crucifiant. A quoi s'attend un Enfant qui souffre, de la part de ses parents, de son papa, de sa maman, si ce n'est à de l'amour, de l'affection ? Quand on est malade, qu'on a mal, que désire-t-on sinon s'accrocher à l'espoir de la guérison ? Comment les parents annonceront-ils leur décision à l'Enfant qui « n'a pas la « faculté de discernement » ? Comment quitteront-ils l'Enfant qu'ils confient aux bons soins de la mort ...
Lire « « Lorsque l'enfant n'a pas la « faculté de discernement », ce sont les parents qui peuvent demander l'euthanasie. » »
Déposé le 17/04/2013 à 18h49
M. Herman WOUTERS Éducateur à la Fondation M.M.Delacroix
J'ai été introduit au service pour les personnes atteintes d'un profond handicap mental il y a 32 ans et j'y travaille toujours en tant qu'orthopédagogue. Cette première visite suscita chez moi un grand étonnement. En effet, à l'université j'avais appris que les handicaps mentaux profonds provoquaient souvent une vie végétative, un état comparable à des plantes...Mais au contraire, j'ai remarqué lors de la visite dans les différents départements que ces personnes n'étaient absolument pas des plantes ! Tous les malades réagissaient en fait d'une manière ou d'une autre à mon contact...
Lire « Nous ne sommes pas des plantes ! »
Déposé le 12/04/2013 à 12h31
Quentin DEPRETER Etudiant
Depuis 2009, la vente de tabac est interdite aux mineurs. Pourquoi ? La réponse est écrite sur chaque paquet de cigarettes : « Fumer tue ». Et l'euthanasie, elle, ne tue pas ? Ah oui, c'est vrai, c'est différent : en pratiquant l'euthanasie, le médecin ne tue pas mais « donne la mort ».
Des mineurs auxquels la loi ne reconnait pas la capacité de discernement pour acheter des cigarettes seront-ils considérés capables d'effectuer le choix bien plus radical de s'ôter la vie ...
Lire « Les mineurs, juridiquement capables... seulement pour l'euthanasie? »
Déposé le 12/04/2013 à 12h27
Jacques ZEEGERS Chroniqueur
Les propositions visant à élargir le champ d'application de la loi relative à l'euthanasie et actuellement soumises au Parlement belge se justifieraient, selon leurs auteurs, sur une constatation : la loi de 2002 contiendrait des « imperfections ». Cette justification appelle déjà une première remarque. Pour pouvoir perfectionner une loi, il faudrait que celle-ci soit bonne en elle-même. A partir du moment où une loi est perverse – et c'est bien le cas de cette loi qui autorise un médecin à donner la mort – on ne voit pas comment on pourrait la « perfectionner ». Perfectionner une chose mauvaise, c'est la rendre plus mauvaise encore...
Lire « Elargir le champ de la loi relative à l'euthanasie ? Une loi perverse peut-elle être « perfectionnée » »