... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?
Déposé le 09/12/2019 à 14h40
Benoît BEUSELINCK Oncologue
En Belgique, l'euthanasie est dépénalisée depuis 2002. Après 17 ans, stigmatisation de l'objection de conscience, paternalisme mortifère à l'égard des patients « éligibles », mais aussi quête du sens de la vie sont quelques-uns des grands enjeux de la fin de vie dans ce pays. Benoît Beuselinck est professeur et médecin oncologue, il a contribué au livre Euthanasie, l'envers du décor, il revient pour Gènéthique sur l'importance de la vie jusqu'au bout.
Gènéthique : La mort peut-elle être considérée comme un droit des patients ...
Lire « « Entourer les personnes souffrant de solitude est une option plus humaine que l'injection létale » »
Déposé le 29/07/2019 à 18h06
Dans la presse Professeur d'éthique médicale
La Cour europénne des droits de l'homme a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n'en soient informés. Priscille Kulczyk, chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice, s'inquiète des dérives de cette pratique en Belgique. Le Centre européen à été autorisé par la Cour européenne à soumettre des Observations écrites dans cette affaire.
Victime de ce qui n'est rien de moins qu'une euthanasie par privation d'eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n'avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l'euthanasie se prenaient à rêver d'une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l'euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C'est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire : Mortier contre Belgique...
Lire « Belgique : « La loi sur l'euthanasie ouvre à toutes les dérives » »
Déposé le 29/07/2019 à 15h05
Timothy Devos Hématologue
Huit soignants belges, professeurs d'université, médecins, infirmiers et éthiciens reconnus, tous spécialisés en accompagnement palliatif, tentent ensemble de rassembler leurs questions autour des soins en fin de vie et de la pratique de l'euthanasie.
Ils partagent leur vécu et leurs réflexions nées de leur confrontation aux demandes d'euthanasie et d'accompagnement en fin de vie dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte banal...
Lire « Euthanasie, l'envers du décor. Réflexions et expériences de soignants »
Déposé le 28/06/2019 à 17h31
Vient de SORTIR !
Huit soignants belges, professeurs d'université, médecins, infirmiers et éthiciens reconnus, tous spécialisés en accompagnement palliatif, tentent ensemble de rassembler leurs questions autour des soins en fin de vie et de la pratique de l'euthanasie...
Déposé le 23/10/2018 à 12h53
Médecins canadiens Médecins
Introduction
Nous sommes des médecins canadiens consternés et concernés par les impacts – sur les patients, sur les médecins, sur la pratique médicale – de l'implantation universelle de l'euthanasie dans notre pays, définie comme un « soin de santé » auquel tous les citoyens ont droit sous condition de remplir des critères ambigus et arbitraires...
Lire « L'euthanasie au Canada : une mise en garde »
Déposé le 07/05/2018 à 10h49
Anne-Laure Brison Infirmière en soins palliatifs
" Il y a des souffrances physiques qui sont là, qui sont réelles, mais qui sont aujourd'hui rapidement identifiables et surtout « soulageables » par les antalgiques.
Et puis il y a les souffrances psychologiques, et psychiques. Ces souffrances-là, comment les règle-t-on ? Il y a deux solutions ...
Lire « L'interdiction à donner la mort protège à la fois le patient mais aussi le corps médical »
Déposé le 18/09/2017 à 14h49
RP Epouse
Je m'appelle R. P. En 2016, ma vie a basculé suite à de multiples Accidents Vasculaire Cérébraux (AVC) dont a été victime mon mari lors d'un examen des artères coronariennes en vue d'une opération au niveau de l'aorte qui présentait une dilatation, risque d'une mort soudaine. Lors de l'examen, des plaquettes de sang se sont déplacés ont bouché certaines artères du cerveau provoquant des dégâts notamment dans l'hémisphère droit de son cerveau.
Les premiers jours aux soins intensifs ont été assez éprouvants et, de suite, le personnel médical ne m'a pas donné beaucoup d'espoir, les prévisions étaient plus que pessimistes, "paralyse complète", selon eux, mon mari était en "état végétatif moins" avec aucune amélioration possible, ce qui veut dire qu'il serait incapable de réagir et d'interagir avec le monde extérieur. Alors qu'il bougeait les membres inférieurs, les tests d'évaluation (réponse aux commandes et stimuli) effectués par le personnel médical ne montraient selon eux aucune réaction positive, alors qu'avec nous, les membres de sa famille, il réagissait par des regards et des pleurs aux voix et à la présence des membres de notre famille et aux sujets abordés lorsque nous évoquions nos petits-enfants...
Lire « Je me demande sur quels critères on se base pour définir ce qu'est une vie décente »