Déposé le 12/06/2013 à 15h39
Une société est d'autant plus forte qu'elle s'occupe des plus faibles.
Les personnes en fin de vie ont besoin d'être accompagnés, non pas éliminées. L'extension de l'euthanasie aux mineurs et aux personnes handicapées montre à quel point ces vies sont considérées inutiles car ces personnes n'ont pas le discernement et la maturité pour décider. D'autres les aident à décider de leur mort, même avec des bonnes intentions. Il est plus facile d'éliminer que d'accompagner. Plus facile, mais pas juste, et beaucoup moins humain. Car la dignité de la vie humaine implique que personne ne peut disposer de la vie d'autrui. Une loi qui continue à saper ce principe de base est un pas vers une société déshumanisée, où seule compte "la bonne vie, la bonne mort, la vie agréable, la mort agréable".