... étendre l'euthanasie aux enfants et aux personnes démentes ?
Déposé le 20/02/2014 à 15h52
Vincent JANSSENS Informaticien
La mort d'un enfant est une chose très douloureuse pour les parents et le reste de la famille. Des parents qui accepteraient que leur enfant soit euthanasié, devront vivre avec le sentiment de culpabilité d'avoir consentis à ce que leur enfant soit tué.
Les parlementaires qui ont voté la loi étendant l'euthanasie au mineurs ne semblent pas réaliser ceci...
Lire « La mort d'un enfant... »
Déposé le 19/02/2014 à 14h08
Catherine Aide-soignante, Namur
MERCI à tous les médecins qui choisissent d'aider et soulager leurs malades jusqu'au bout, sans (faire) donner une injection de "mort digne" (par une infirmière) mais en donnant de la "vie digne" à leurs derniers jours.
MERCI à tous les infirmiers qui, au péril de leur emploi parfois, refusent de participer à l'euthanasie d'un de leurs patients et se dévouent de toutes leurs forces auprès de chacun d'eux...
Lire « Merci ... »
M. Drieu GODEFRIDI Chroniqueur
Se disant apolitiques et aconfessionnels, les « Dossards jaunes » manifestent régulièrement pour dénoncer symboliquement l'inefficacité du contrôle de la législation relative à l'euthanasie et le laxisme de sa commission. Opposés à l'extension de l'euthanasie aux mineurs – qui devrait être votée ce jeudi par les députés-, ils réclament qu'un véritable débat démocratique ait lieu et que le Conseil d'Etat soit consulté. Interview de Drieu Godefridi, porte-parole de ce collectif citoyen.
Le Journal du médecin : Vous avez déclaré ce projet de loi « complètement inutile car offrant une soi-disant illusion à un problème inexistant ». L'extension de la loi sur l'euthanasie aux enfants va, selon toute vraisemblance, être définitivement adoptée cette semaine. Votre réaction ...
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Déposé le 12/02/2014 à 13h03
Laura RIZZERIO Prof. Philosophie, UNamur
Depuis quelques jours, en Belgique, on peut assister à un débat animé autour des « actions » de chrétiens qui s'opposent à l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs d'âge. Une des idées la plus souvent utilisée pour disqualifier ces actions est l'idée de « progrès ». On accuse ceux qui s'opposent à l'extension de la loi sur l'euthanasie d'être des anti-progressistes et de nuire donc à la société.
Or, ce qu'il y a de curieux, voire d'anormal et même d'irrationnel, dans l'utilisation de cette idée de progrès, c'est que le terme « progrès » n'est jamais défini. Il est accueilli comme une sorte de « dogme », qui suppose cependant l'acceptation tacite d'une équivalence bien précise : celle entre progression de l'humanité et extension des «libertés» de l'individu, conçu comme capable et autonome. Dans cette définition « implicite » de progrès, aucun autre critère ne semble être pris en compte sauf la possibilité pour un individu de faire ce qu'il veut de ce qui lui « appartient », y compris de sa vie. Dans ce cadre, il devient alors compréhensible que la libéralisation de l'avortement, le mariage pour « tous », la procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui, l'euthanasie et toutes les autres possibilités agrandissant la prétendue liberté des individus, soient identifiés au « progrès » et donc à un bien. Et que le discours que s'y oppose soit associé à un mal à éviter...
Lire « Je suis pour le progrès... donc je suis contre l'euthanasie ! »
Déposé le 12/02/2014 à 10h15
Louis-Léon CHRISTIANS Docteur en droit et docteur en droit canonique
« A l'avant plan, un commun sentiment de révolte contre la douleur, et une solidarité avec les enfants en grande souffrance et leurs familles. Mais à l'arrière‐plan, on découvrira aisément un combat idéologique, dont les enfants eux-mêmes ne seront plus, pour certains, qu'un prétexte. Comment croire que le corps médical ait été jusqu'à présent impassible à la douleur d'enfants malades incurables en fin de vie? Qui pense réellement qu'une loi soit nécessaire pour changer l'engagement des médecins dont l'éthique et la déontologie sont des balises bien plus dignes et bien plus constructives qu'une bureaucratie légale ?
Qu'il faille poursuivre des abus éventuels, nul n'en doute. Faut-il pour cela tellement déconsidérer les capacités de l'humanisme médical? En réalité, là n'est pas l'enjeu. Evoquer la souffrance de l'enfant et sa mort, tend à devenir chaque jour davantage une simple rhétorique. Un pathos qui conduit à peu de frais à enfermer la position adverse dans le rôle de l'infâme...
Lire « Euthanasie : L'enfant face au choix ? »
Déposé le 11/02/2014 à 15h57
Dr. Ballaux, Beuselinck, De Groote, Devos, Vuylsteke, Lemmens, Vuylsteke Médecins
Le bon sens voudrait que l'on procède à une évaluation approfondie de la pratique en vigueur en matière d'euthanasie avant d'étendre la loi sur l'arrêt actif de la vie. C'est du moins l'avis de cinq médecins et d'un professeur en éthique*. Mais il n'en sera rien puisque, d'ici peu, la Chambre votera, après le Sénat, en faveur de l'extension de la loi aux mineurs. La semaine passée, une demande de consultation du Conseil d'État n'a pas atteint la majorité au sein de la Chambre...
Lire « L'extension de la loi sur l'euthanasie accélère une évolution fâcheuse »
Déposé le 11/02/2014 à 15h49
Marie-Christine Marghem (MR) Députée
Dans les rangs libéraux francophones, les députés ne voteront pas le doigt sur la couture du pantalon. Ainsi, Marie-Christine Marghem (MR), députée, avocate à Tournai, s'oppose fermement au projet de loi. Elle nous a expliqué, lundi, les raisons de son refus. "J'estime que le dispositif de la loi ne résout absolument pas le problème qui est posé, s'il y en a un..."
Pour vous, il n'y a pas de problème et il ne faut donc pas légiférer ...
Lire « Je voterai contre la loi sur l'euthanasie des enfants. En âme et conscience »