Déposé le 10/01/2014 à 19h08
Jacques Beckand, Uccle
N'étendons pas la mort assistée aux personnes dont la liberté est soit altérée (personnes démentes) soit pas encore éduquée et complètement épanouie (enfants et adolescents). Nous entrons dans une voie dangereuse.
Alexis Dulière, Ingénieur, Andenne
Je demande qu'un réel débat parlementaire ait lieu sur la question, et qu'un référendum soit organisé pour connaître l'opinion des Belges sur la question.
Catherine Mathijsen, Infirmière, Bruxelles
De nombreux témoignages nous reviennent d'un désespoir lors d'une mauvaise prise en charge médicale et infirmière en fin de vie.
Encore ces dernières semaines, la fille d'un malade cancéreux a dû se battre pour changer d'hôpital son père afin qu'il puisse profiter de soins palliatifs de qualité, lui permettant de vivre ses derniers jours de manière paisible, sa souffrance étant correctement soulagée tant par les bons soins que par une médication suffisante.
L'enjeu semble être là : améliorer la diffusion des soins palliatifs dans tous les hôpitaux et aussi dans les services de gériatrie.
L'euthanasie est la preuve que nous n'avons pas fini d'avancer dans la diffusion des soins palliatifs ou soins de la personne atteinte d'une maladie incurable et elle est le signe d'un manque d'Amour, voire vide d'Amour des personnes demandeuses de cet acte final, et qui n'ont pas pu être aimées jusqu'au bout...c'est un échec de notre société et pour notre société et non une avancée.
Mongini Erica, enseignante, Bruxelles
Je suis tout à fait contraire aux nouvelles propositions de loi pour des motifs ayant trait à l'éthique et au bon sens.
"Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir" dit le vieux dicton populaire. Les états d'âme changent et évoluent sans cesse (surtout chez les jeunes et les personnes âgées), de même que la recherche médicale qui rend l'espoir là où il semblait ne plus en avoir.
Il est impensable qu'un mineur prenne une décision aussi grave ou que les parents subissent une quelconque pression culpabilisante là où l'espoir et la dignité humaine ont toute leur place.
Rosi Delio, Prépensionné, Grâce Hollogne
Pas besoin de citer l'un ou l'autre pour savoir vers quelle dérive ou perversion est en train de se précipiter la société belge et européenne en adoptant toutes ces propositions de loi. Elles réduisent la personne à un esclavage légal contraignant et qui va contre la noble nature de l'homme.
Etienne de Crombrugghe, pensionné, Bruxelles
La vie est le bien le plus précieux que nous avons tous reçu !
Puisque nous l'avons reçue, elle ne nous appartiens pas. Nous ne pouvons donc pas en disposer. Pour certains, elle appartient à Dieu; pour d'autres, elle appartient à l'humanité tout entière.
Et je trouve scandaleux que certains estiment pouvoir en disposer librement, se prenant pour le maître de la vie et de la mort ! Se prenant pour Dieu!