Soutenir la famille qui accompagne ses membres les plus fragiles

Action pour la famille s'oppose à tout élargissement de la loi pour l'euthanasie.

Tout en reconnaissant l'existence de situations de grande souffrance, nous pensons que ce sont les soins palliatifs et l'accompagnement des familles qui constituent la réponse adéquate à ces situations. Spécifiquement, Action pour la famille demande que la loi actuelle soit modifiée dans le sens d'une plus grande restriction et en particulier que l'accès à l'euthanasie soit limité aux personnes en fin de vie et faisant état de souffrances physiques exclusivement.

Les extensions de loi sur l'euthanasie débattues au Sénat ne peuvent en aucun cas être justifiées par l'autonomie et le libre-arbitre des personnes concernées. Les nouveaux nés sont évidemment incapables de l'exercer. Il en va de même, dans une certaine mesure, pour les malades Alzheimer, les déments et les jeunes adolescents. Ceux-ci sont en outre particulièrement vulnérables à des pressions de leur entourage. Les nouveaux nés, les adolescents et les malades Alzheimer n'ont pas besoin que l'on mette un terme à leur vie, mais qu'on s'occupe adéquatement d'eux et qu'on les aide, de même que leurs proches. La loi a d'abord la fonction de protéger les personnes, et surtout les plus fragiles et les plus faibles d'entre elles !

Une extension de la loi aux mineurs pourrait ouvrir la porte à l'euthanasie de personnes fortement handicapées qui ne supporteraient plus leur état. Une telle loi ouvre également la voie à l'infanticide de nouveaux nés porteurs d'un handicap lourd.

Action pour la Famille

www.actiegezin-actionfamille.be