Déposé le 03/12/2013 à 16h40
Nous refusons à raison la peine de mort, nous encourageons la réinsertion des condamnés, mais nous sommes prêts à légiférer l'euthanasie pour les enfants. J'ai vécu la perte d'un enfant et connu la douleur de voir ma maman polytraumatisée diminuer au fil des jours jusqu'à en mourir.
Alors, deux réflexions me viennent :
- Les avancées de la science et de la médecine sont impressionnantes, sommes-nous certains que jamais aucun traitement ne pourra guérir l'enfant? Notre foi en la vie et en Dieu sont-ils si faibles?
- Maman a beaucoup souffert (3ans), mais, un peu avant sa mort, vers le 20 décembre,elle a accueilli, rayonnante, chaque membre de sa famille avec amour. Ce fut notre cadeau de Noël.
Les miracles de la vie sont incroyables, mais il faut garder l'espoir et avoir la patience de les attendre.
Le problème ne se situe-t-il pas au niveau de l'accompagnement des malades et des familles? La douleur dérange, elle fait fuir.
Et si notre société développait les soins palliatifs? Si elle s'en donnait les moyens financiers?