Déposé le 18/06/2013 à 10h21
Beaucoup d'entre nous avons été profondément attristés et même blessés par des publications tapageuses parues au moment du décès du professeur de Duve.
N'est-ce pas profondément regrettable et peu digne d'un grand esprit, d'organiser publiquement son décès et ce qu'il faut bien reconnaître comme un suicide assisté. Il s'agit d'un délit commis en toute impunité, car ceux qui ont posé les gestes létaux pour procéder à cette mise à mort en dehors des circonstances prévues par notre loi sur l'euthanasie, ne seront évidemment pas poursuivis.
Je ne vois rien de respectable ni de bon dans cette manière d'agir, si ce n'est qu'elle met très clairement en lumière les limites de l'applicabilité réelle de notre mauvaise loi sur l'euthanasie.
La preuve est faite que, si nous ne voulons pas d'une société où chacun puisse être supprimé sous prétexte de son consentement, (ou de son incapacité à donner son consentement) cette loi doit être revue profondément.