Déposé le 08/06/2013 à 17h15
L'euthanasie n'est pas devenue un droit. C'est-à-dire une prérogative dont je pourrais revendiquer le bénéfice auprès de la société. Elle ne figure pas au chapitre des droits de l'homme moderne. Elle ne peut être invoquée pour paralyser l'exercice d'un véritable droit, celui-là. Celui que les constitutions modernes et les traités internationaux consacrent comme "le premier des droits". A savoir, le droit à la vie. Car, si je ne vis pas, comment pourrais-je exercer mes autres droits et libertés ?
Ceux qui considèrent que la loi belge a consacré un nouveau droit au profit de l'homme souffrant, voire du médecin auquel il s'adresse, et qui célèbrent l'euthanasie comme une "victoire", un "succès" ou un "progrès" dans la défense des droits humains se trompent, à mon sens, de combat. Honnêtement dit, je pense qu'ils le desservent.
Remerciements à l'auteur d'avoir autorisé la reproduction de cet extrait de l'article paru dans la Revue Générale n°2 / 2013. (Lire tout l'article format pdf ci-dessous)