Déposé le 22/10/2013 à 18h08
A partir du moment où l'euthanasie est légalisée, des pressions de plus en plus fortes s'exercent en faveur de son élargissement à un nombre toujours croissant de personnes, comme aujourd'hui aux personnes démentes et aux enfants. Rien d'étonnant à cela. Une fois la transgression d'un interdit fondateur de civilisation coulée dans la loi, il est logique de repousser sans cesse les limites d'un pouvoir de tuer au nom de l'autonomie de la personne et du refus absolu de la souffrance.
Qu'on nous entende bien. La liberté individuelle est une valeur éminemment respectable et fondamentale en démocratie. En outre, chacun est en droit d'attendre de la société que soient mis en oeuvre tous les moyens licites pour apaiser ses souffrances, physiques et psychiques, et que l'on réponde avec solidarité, amour et compassion à des situations parfois dramatiques.
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Article paru dans le journal Le Soir et reproduit avec l'autorisation expresse des auteurs.